ΑΛΓ est un one-man project.
Musique, paroles et artwork par Arnaud Le Grand (sauf mention contraire).
Le contenu de ce site est sous licence "libre"
CC by-nc-sa (sauf mention contraire).
Ça signifie que vous pouvez librement (et légalement) le télécharger, le diffuser ou en
faire des oeuvres dérivées tant que vous n'en faites pas d'usage commercial.
D'autre part, les éventuels travaux dérivés doivent être diffusés sous la même licence et
citer clairement le nom de l'artiste et de l'oeuvre originale.
Pour des usages qui ne satisfont pas les conditions ci-dessus, ou en cas de doute,
merci de me contacter (lien en bas de page).
Si vous appréciez ce projet, vous pouvez le soutenir financièrement
en achetant ma musique sur Bandcamp,
ou moralement en laissant un commentaire sur un de mes profils (voir section "Liens").
Ici je réponds aux questions que personne ne m'a posées, sauf parfois si quand même :
Bio ?
Je suis né le lundi 27. Dehors, il neigeait.
Maintenant, j'habite près de la mer et je fais pousser de la menthe sur mon balcon. Je n'ai pas de chat, mais si j'en avais un, je ne l'appellerais pas Nyarlathotep parce que c'est trop long.
Pourquoi ce pseudo imprononçable ?
Déjà mon vrai nom n'est pas vraiment rock'n roll, et mes initiales ne sonnent pas terrible en français (ALG, « algue » ?…).
Ensuite, opter pour un nom anglais c'est un peu renier son identité, alors qu'un nom français me semblait inadapté vu que
je chante essentiellement en anglais. Je souhaitais quelque chose d'universel qui permette de contourner ce dilemme.
A l'époque où j'ai commencé à diffuser ma musique, je revenais d'un séjour d'un an et demi en Grèce.
Mes initiales apparaissaient comme ça sur la paperasse administrative locale. J'ai toujours aimé l'esthétique de l'alphabet grec et
j'étais dépité de constater que les artistes grecs eux-même étaient amenés à latiniser leurs noms pour exister sur le net. C'était
pour prendre le contre-pied de cette tendance, une manière de protester contre cette uniformisation culturelle imposée par le système.
Une autre de mes préoccupations était de choisir un nom qui soit le moins susceptible d'être utilisé par quelqu'un d'autre,
pour éviter au maximum d'éventuels conflits avec des membres de l'industrie musicale (ou autre).
Et puis ce projet étant purement virtuel dans le sens où il n'existe que sur internet – je ne fais pas de concert ni de promo et
je ne vends rien – je ne ressentais pas le besoin d'un nom accrocheur ou vendeur.
Pourquoi diffuser sous licence libre ?
Je pense que la musique, et la culture en général, ne devraient pas être accessibles uniquement à ceux qui ont les moyens de se les payer. Et puis j'aime bien l'idée que ma musique puisse circuler librement, être partagée, jouée, reprise ou modifiée par d'autres... De toute manière c'est comme ça que ça a toujours fonctionné, que ce soit légal ou pas. J'ai rajouté la clause "nc" parce que j'ai pas envie qu'elle soit récupérée pour faire du fric.
Pourquoi chanter en anglais ?
Pour plusieurs raisons :
- Qu'on le veuille ou non, l'anglais, c'est la langue du rock et du blues, et il n'est pas si facile que ça de s'en détacher quand on aborde ces genres musicaux. La plupart de mes influences musicales sont anglo-saxones, et quand j'ai commencé je n'arrivais tout simplement pas à imaginer des paroles dans une autre langue.
- C'est de facto la langue universelle. L'anglais permet d'être potentiellement compris dans le monde entier, de se positionner en tant que citoyen du monde plutôt que comme habitant de tel ou tel pays.
- J'ai longtemps travaillé dans un contexte international, j'ai même habité un certain temps à l'étranger, et j'utilisais l'anglais quotidiennement. À cette période de ma vie, écrire en français aurait été synonyme de retour en arrière, voire d'enfermement, alors que je ne cherchais qu'à m'ouvrir au monde.
- Je ne suis pas un chanteur à texte. Je n'ai pas d'ambition poétique, je n'écris des paroles que pour avoir
quelque chose à chanter (ce qui ne veut pas dire que je les écris par-dessus la jambe). Or, quand on écoute une chanson dans sa
langue maternelle on accorde inconsciemment plus d'importance aux paroles qu'à la musique, et c'est d'autant plus vrai pour le français
et sa culture de la chanson à texte. J'évite de chanter en français pour mettre la musique au premier plan.
- C'est plus facile. Je m'explique : j'écris invariablement les paroles après la musique. Le travail d'écriture
consiste à poser des paroles sur une ligne mélodique existante. Or, l'anglais permet de dire beaucoup de choses avec des mots d'une ou
deux syllabes relativement faciles à caser. C'est beaucoup plus compliqué en français, de mon point de vue.
- Par pudeur, car on n'exprime pas les même choses dans sa langue natale et dans une langue étrangère.
Ceci dit, l'anglais a aussi des inconvénients : écrire dans une langue étrangère est un exercice périlleux, à moins d'être parfaitement bilingue ce qui n'est pas mon cas. J'imagine que certaines de mes paroles doivent sonner bizarre aux gens dont c'est la langue maternelle. Et puis l'anglais peut aussi être vu comme le symbole de l'impérialisme culturel anglo-saxon qui s'impose au détriment des cultures locales. C'est pour ça que je cherche maintenant à me réapproprier ma langue natale en essayant de plus en plus d'écrire en français.
Pourquoi sortir des EPs et LPs contenant les mêmes morceaux ?
Quand on cherche à faire connaître sa musique, il est plus judicieux de la diffuser en format court. Les auditeurs curieux écoutent
plus volontiers un EP de 4 ou 5 titres qu'un album d'une heure.
D'un autre côté, si l'on espère une rémunération, il est normal de proposer en contrepartie un album complet.
En plus de ça, la deuxième sortie me donne l'occasion de retravailler les morceaux avec un peu de recul. Il m'arrive souvent de les
remixer à cette occasion, voire de les réenregistrer partiellement ou de les faire masteriser. D'en proposer une version améliorée, en somme.
Pourquoi pas de concerts ?
Mon travail me laisse peu de temps pour la musique, et faire des concerts c'est beaucoup de contraintes (monter un groupe, faire des répèts, gérer le matos, trouver des dates...) pour peu de retour : les patrons de salles payent au lance-pierre (quand ils payent). Bien sûr il y aurait un gain en visibilité, et le plaisir de jouer. Mais à choisir, je préfère consacrer le peu de temps que j'ai à faire ce qui m'intéresse le plus : composer et enregistrer de nouveaux morceaux.